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Tching Tchang Tchong
13 septembre 2009

masturbation numéro 1

Désolé pour ce titre un peu aguicheur, j'ai envie de parler de ça aujourd'hui. Chez nous le sexe est tellement tabou, parce que celui qui en parle passe pour un obsédé sexuel profond, qu'on n'en parle jamais. Zéro allusion, rien, le né-ant.

Jusqu'à treize ans, treize ans et demi, je ne m'étais alors jamais masturbé. Je ne savais même pas c'était quoi (je n'accuse pas mes parents de n'avoir jamais parlé de ça, ce n'était quand même pas à eux de m'apprendre à me branler). En fait, je connaissais parfaitement l'anatomie humaine. Je savais ce que c'était qu'un pénis, les testicules, les poils pubiens, le vagin, les ovaires etc. Toutes mes connaissances reposaient sur ce dessin pas très beau à la fin du Petit Larousse Illustré que j'avais gagné en CM2. Grâce aux cours de SVT, je savais aussi que pour la conception d'un enfant, il fallait qu'un spermatozoïde rentre dans l'ovule. Je savais que le porteur des spermatozoïdes était l'homme, et la femme les ovules. Mais c'était tout. J'ignorais comme se faisait ce transfert. Enfin si, je savais grossièrement ce que c'était à travers les scènes d'amour qu'on voyait à la télé. C'est-à-dire un homme et une femme qui se frottent la bedaine, littéralement. Je supposais qu'il y avait un lien avec le nombril... Les termes comme branlette, libido, masturbation je les ai découverts à 15 ans. C'était un type un peu plus âgé qui nous en avait parlé ; je n'étais pas le seul à ignorer ces mots.

Autrefois, Marie et son cousin venaient régulièrement à la maison parce que leurs parents sont les amis de mes parents etc., sinon Marie n'était pas dans mon collège. Elle avait quinze ou seize ans. Ils venaient pour faire des LAN car on avait plusieurs PC.

Un soir, ils sont restés dormir chez nous. Comme c'était pas très grand, on a dû se serrer. Je dormais sur le lit double entre mon père et Marie ; au sol, on avait mis à disposition un matelas exprès pour mon frère et son cousin.

Vers minuit, quand tout le monde dormait sauf moi--qui faisais semblant car ne trouvant pas le sommeil--et elle. Pendant la nuit, elle avait enlevé mon slip (car je dormais en slip + tee-shirt, je n'avais pas de pyjamas) et m'a tripoté. C'était la première fois que "quelqu'un d'autre" me touchait mes parties intimes. Donc j'avais la gaule, m'enfin je bandais comme un âne bâté même. Mon sexe avait tellement enflé qu'il comprimait mes couilles, j'étais obligé de lever la jambe pour éviter ce "phénomène". Puis elle a commencé à me masturber tout doucement, très lentement car mon père était à côté. Ca ne m'excitait pas, ça me rappelait ma mère qui me faisait ça quand j'étais petit pour me laver le sexe. Le seul truc qui m'"excitait", c'était quand elle me frottait le gland, ça me chatouillait plus qu'autre chose. M'enfin ça me chatouillait beaucoup au point que j'avais du mal à m'empêcher de gémir doucement.

Brusquement, de manière totalement inattendu, l'éjaculation. Ca a été un choc. J'étais "tranquillement" allongé et soudainement, mon corps commence à se crisper sans que je comprenne pourquoi, un orgasme très puissant, incontrôlable. Après ça, j'ai immédiatement perdu mon érection. J'avais senti que j'avais perdu du liquide. Je me suis directement tâté l'appareil génital et, horreur ! Je n'ai plus qu'un seul testicule !

Non seulement je ne pouvais plus bander mais en plus il me manquait une couille. Dit comme ça c'est rigolo, mais sur le coup, j'étais vraiment paniqué. Je commençais  à penser n'importe uqoi. Que, comme j'avias deux testicules, donc je pouvais avoir deux enfants et que j'avais déjà gâché une "munition". Je croyais qu'un testicule était sorti par ma bite, que ce liquide était en fait mon testicule. J'imaginais la scène avec mon père, comment j'allais lui expliquer ça etc. J'essayais en vain de contracter mes muscles, me faire bander mais impossible mon sexe était complètement flasque et j'avais le sentiment de n'avoir aucun contrôle sur lui. Elle a essuyé le sperme qu'elle avait sur les doigts sur mes lèvres, je trouvais ça dégoûtant car c'était comme de la morve, c'est à ce moment que j'ai fait semblant de me réveiller et je  lui ai demandé ce qu'elle m'avait fait. Elle m'a pris dans ses bras et m'a dit de dormir. Ca m'a un peu réconforté, cette présence. Je me suis rapidement endormi.

Le lendemain, miracle j'avais à nouveau deux boules. En fait, l'un de mes testicules était remonté... Je réfléchissais désormais normalement car je m'étais rendu compte que Untel avait trois enfants et que es hommes en général n'ont pas trois testicules. Bref, comme tout était revenu dans l'ordre, j'ai un peu oublié cet événement, la considérant comme un mauvais rêve. Toujours est-il qu'à chaque fois que je croisais le regard de Marie,  son sourire en coin, ça me mettait très mal à l'aise car ça me rappelait cette véritable nuit que je considérais comme imaginaire. Elle ne m'a jamais parlé de ce qui s'était passé l'autre nuit, même pas une allusion.

Pendant quelques années, j'ai perçu la masturbation comme une sorte de malédiction contre soi. Parce que quelques mois après, j'y ai pris goût. Mais à chaque fois qu'il y avait orgasme, il y avait réprimande. Soit mon père me gueulait dessus, soit j'avais une mauvaise note etc. Mais à chaque fois, je mettais ça sur le compte de la masturbation. Toujours ce sentiment de culpabilité, d'avoir cédé à la tentation.

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Commentaires
T
j'ai pas honte de ce texte, c'est juste que je le trouvais un peu trop politiquement incorrect.
C
delete ces 2 messages je (reine des gaffeuses) suis désolée! =( <br /> <br /> je pensais que ça allait pas afficher... !!!
C
trop tard j'ai vu le texte...
Tching Tchang Tchong
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