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Tching Tchang Tchong
3 octobre 2009

Marseille 3

Après avoir déposé nos affaires, on va vers le resto. D'après ce que m'avait dit mon père, c'était un restaurant qui avait une bonne quote. Evidemment, je ne le croyais pas, je l'imaginais en train de faire une recherche sur google et lire le premier commentaire sur le restaurant--et c'était bien ce qu'il avait fait !

Donc, on se balade sur Marseille; madame Thip nous dit de faire gaffe à nos poches car c'est blindé de pickpockets à Marseille. Elle était déjà faite voler plusieurs fois, maintenant elle maîtrise les arcanes du self-défense contre les vols.

On débarque sur le rue du restaurant, elle nous pointe fièrement du doigt son restaurant, une toute petite entrée avec une pancarte énorme, laide et sombre, incompréhensible. Mon père, il voit ça, il est partagé entre la déception et la fausse-joie, résultat il fait un tronche bizarre.

On entre dans le resto, nous serrons la main à un vieil homme malade, Européen qui semble faire au moins 75 ans, aveugle d'un oeil. Il est très sympathique. En sortant du restaurant, j'apprends par mon père que ce monsieur s'appelle James et est le mari de madame Thip. C'est grâce à ce mariage qu'elle a pu avoir sa carte de séjour.

Nous rentrons au logis, nous grimpons sur la planche qui est censé être notre chambre. Cette étage aménagée qui coupe la grandeur de cet appartement en deux était notre domicile et faisait environ la taille d'un lit double.

On dispose les matelas et on s'y allonge, têtes pensantes, deux minutes sans rien dire. - Ce sont des gens très biens, me dit-mon père. - C'est normal, ils sont pauvres, ils connaissent la galère. - Nous avons beaucoup de chance d'être tombés sur ces gens là.

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